Archives par mot-clé : trauma

Le remboursement de la sécu ou pourquoi les psychologues, nous le boycottons!

Comme l’ensemble des organisations de psychologues, je ne suis pas d’accord pour participer au dispositif mis en place par le Gouvernement pour la prise en charge des consultations réalisées par des psychologues libéraux.

Ce dispositif, élaboré et imposé sans tenir compte de l’avis des psychologues, est un leurre. En voici les raisons :

  1. Les consultations gratuites existent déjà, pour toute la population et sans limites du nombre de séances : elles ont lieu dans tous les CMP (Centres Médico-Psychologiques). Si vous souhaitez bénéficier de consultations gratuites vous pouvez vous adresser au CMP le plus proche de votre habitation.
  2. Pour avoir droit aux consultations gratuites en libéral, vous devez présenter seulement une petite anxiété, ce qui n’est pas du tout le cas de l’immense majorité des personnes qui consultent des psychologues. Et vous ne devrez pas prendre ou n’avoir jamais pris de traitements psychiatriques (tels qu’antidépresseurs ou anxiolytiques) ou neurologiques. Il est ainsi très peu probable que vous soyez concernés vu les restrictions.
  3. Vous devrez par ailleurs d’abord consulter un médecin généraliste, vous devrez lui expliquer votre situation et il devra établir un diagnostic avec un outil d’évaluation (test PHQ9/GAD7)
  4. Vous n’aurez pas la liberté de consulter le psychologue de votre choix, vous devrez vous adresser à un psychologue choisi par l’Agence Régionale de Santé (seulement 3000 sur le territoire français)
  5. Celui-ci devra d’abord faire une séance d’« évaluation », à la suite de laquelle vous aurez droit à sept séances pour l’année, gratuites pour vous.
  6. À l’issue de ces sept séances, vous avez droit à un renouvellement mais l’année suivante…
  7. Le psychologue devra transmettre au médecin généraliste en lien avec la sécurité sociale des éléments concernant votre état de souffrance psychologique, de mal-être, ce qui est contraire à tous les principes éthiques et déontologiques des psychologues.
  8. Le montant payé au psychologue par la sécurité sociale (dans un montage qui associe assurance maladie et certaines mutuelles) pour chacune de ces séances gratuites pour vous correspond environ à la moitié du prix d’une séance de consultation, sans aucune possibilité de dépassement d’honoraires ni de complément par votre mutuelle. Cela obligera le psychologue à réaliser des séances beaucoup plus courtes s’il veut pouvoir continuer de vivre de son travail (pour moi environ 20mn)
  9. Les conditions de ce dispositif sont contraires aux principes fondamentaux du soin psychologique, et ne garantissent pas le soin de qualité auquel toute personne qui consulte un psychologue a droit.

J’espère que vous comprendrez le refus de l’ensemble des psychologues de participer à ce dispositif inacceptable. Il serait tout à fait possible d’avoir des conditions de prise en charge par la sécurité sociale qui soient tout autres, et qui respectent les psychologues et les personnes qui les consultent. Les organisations professionnelles de psychologues ont depuis longtemps fait des propositions et ne cessent de les soumettre à nouveau, mais le Gouvernement ne les écoute pas.

L’EMDR (Eye Movement desensitization and reprocessing)

article tiré de cette page

QU’EST CE QUE L’EMDR ?

L’EMDR EN SIX POINTS

• DÉNOUER LES ÉMOTIONS NÉGATIVES LIÉES À UN TRAUMATISME

Novatrice, la psychothérapie EMDR permet de libérer le présent des blessures du passé. Elle donne aux patients la possibilité de traiter un traumatisme de telle manière qu’il n’interfère plus dans leur quotidien de manière douloureuse.

La psychothérapie EMDR guérit des répercussions douloureuses ou invalidantes au présent des apprentissages anciens. Suivant un protocole rigoureux, la guérison s’obtient grâce au travail psychothérapeutique mené avec le patient incluant des moments de stimulations oculaires bilatérales. Ce protocole permet de désactiver l’ancrage négatif des mémoires issues d’un « traumatisme ».

Le traumatisme n’est pas effacé mais il perd son caractère angoissant. L’emprise du traumatisme se dénoue. Le patient en conserve le souvenir mais se libère de son impact négatif.

Dans le cadre d’événements exceptionnels à haut potentiel traumatique, le thérapeute praticien EMDR Europe intervient au plus près de l’événement. Des recherches faites dans les salles d’urgence d’hôpitaux généraux ont validé son efficacité dans ce contexte d’urgence et post-immédiat. Les interventions en urgence permettent en général au patient de pouvoir dormir sans aide médicamenteuse dès la première nuit suivant l’intervention EMDR.

• UNE PSYCHOTHÉRAPIE BASÉE SUR L’EXPÉRIMENTATION

C’est par hasard, à la fin d’une promenade en mai 1987, que la psychologue américaine Francine Shapiro découvre que ses « petites pensées négatives obsédantes » ont disparu. Elle se souvient alors qu’elle a joué avec ses yeux dans des mouvements saccadés réguliers. Elle découvre, en  reproduisant volontairement ces mouvements, qu’ils ont un impact sur la charge émotionnelle de ses pensées.

À la suite de cette observation, elle débute des essais cliniques sur des volontaires puis sur des vétérans du Vietnam en tant que membre du Mental Research Institute de Palo Alto. Elle va alors formaliser l’EMDR soit « l’Eye Movement Desensitization and Reprocessing. »

La méthode, validée scientifiquement par de nombreuses recherches et travaux, est maintenant très largement pratiquée dans le monde entier auprès de patients souffrant de troubles psychologiques des plus simples ou plus complexes.

• POURQUOI LA PSYCHOTHÉRAPIE EMDR EST EFFICACE

La psychothérapie EMDR pose le principe que chacun est équipé d’un système physiologique adaptatif, situé dans le cerveau en charge du retraitement de toutes les informations reçues. Parfois ce système est dépassé ou n’a pas pu retraiter de façon adaptative des souvenirs de certains événements de vie.

La psychothérapie EMDR vise à stimuler cette capacité du cerveau grâce à un protocole rigoureux intégrant des mouvements oculaires. L’application du protocole permet le transfert des mémoires du cerveau émotionnel au cortex ce qui permet au patient de ne plus être activé négativement par le souvenir.

• UNE PSYCHOTHÉRAPIE QUI S’APPUIE SUR UN TRAVAIL D’ÉQUIPE THÉRAPEUTE-PATIENT

Le thérapeute EMDR est un accompagnateur. Son rôle est de faciliter le processus naturel de guérison du cerveau et non de le guider. Dans un échange dynamique, il construit avec le patient le plan de traitement dans une compréhension spécifique issu du modèle du Processus de Traitement Adaptatif de l’Information (P-TAI).

Ainsi, au cours de la mise en place des 8 phases du protocole EMDR, le « praticien EMDR Europe » dans une alliance thérapeutique, identifie la ou les mémoires bloquées à l’origine des difficultés de son patient et les traite dans l’attention duale jusqu’à une résolution adaptative.

• À QUI S’ADRESSE L’EMDR

Psychothérapie à part entière, l’EMDR est recommandée dans de nombreux domaines au-delà du psycho-traumatisme pour lequel sont venues les premières validations scientifiques : angoisse, anxiété ou dépression et autres troubles psychosomatiques comme les troubles du sommeil ou les douleurs chroniques. La psychothérapie EMDR se montre également efficace pour lutter entre autres contre les peurs, les phobies et les addictions et elle est aussi utilisée aujourd’hui pour améliorer tous types de performances sportives, musicales, scolaires, etc.

La psychothérapie EMDR s’adresse à tous, du nouveau né à l’adulte très âgé en individuel, en couple et en famille.

• DURÉE DE LA PSYCHOTHÉRAPIE

Courte ou longue, sa durée dépend du temps nécessaire au thérapeute et à son patient pour traiter ou retraiter les différentes mémoires douloureuses laissées par des événements traumatiques, même de nombreuses années plus tard.

Les séances s’effectuent en général en individuel sur le rythme le plus fréquent d’une séance par semaine. La durée dépend de la problématique personnelle. Il faut compter une dizaine de séances pour un traumatisme simple.

Des protocoles de groupe peuvent être mis en place en thérapie de couple et familiale ainsi que dans les cas d’interventions EMDR d’urgence.

L’ICV (Intégration du Cycle de Vie – Lifespan Integration)

Qu’est ce que la thérapie « ICV » ?  (Source site aficv.com

Thérapie créée par Peggy Pace, psychothérapeute américaine au début des années 2000, qui est basée sur des recherches en neurosciences portant sur l’anxiété, le trauma et l’attachement.
Lorsqu’un événement trop difficile ne peut être « digéré », il est déconnecté des autres réseaux neuronaux et n’est pas vécu comme passé lorsque l’on se le remémore.
Exemple typique : une personne ayant eu une grosse frayeur lors d’un accident de voiture, qui se met à avoir des palpitations, tremblements, à chaque fois qu’elle remonte dans une voiture, même des années après l’accident. Elle a beau savoir que l’accident est loin derrière elle, son corps réagit comme s’il ne le savait pas.
L’ICV est une approche qui facilite un soulagement souvent rapide tant sur le plan psychologique que physiologique.
Elle repose sur le fait de relancer l’intégration neuronale et la capacité innée du corps et du psychisme à se guérir. Elle est efficace pour tout type de problème psychologique et cela sans retraumatiser.

Comment fonctionne-t-elle ?

Les émotions négatives (stress, anxiété, tristesse, peur, colère) peuvent parfois perturber notre quotidien, surtout lorsqu’elles impactent nos comportements.
Lorsque des événements du passé continuent d’influencer notre comportement, consciemment ou non, nous réagissons dans le présent de façon inadaptée aux enjeux actuels, comme si nous cherchions à résoudre la ou les situations du passé non résolues.
L’ ICV va permettre une modification en profondeur.
En thérapie centrée sur la parole, beaucoup de patients sont en capacité de comprendre pourquoi leur comportement est inadapté (cerveau gauche), pour autant ils diront :
« mais je ne peux pas faire autrement, c’est plus fort que moi ! » (cerveau droit).

L’ICV permet la « digestion » des émotions du passé en connectant les réseaux de neurones les uns aux autres afin de dater les événements passés et faire en sorte que le corps n’y réagisse plus malgré nous ; sentir dans son corps que le passé est terminé est ce qui assure le changement.
L’outil principal du psychothérapeute est une liste de souvenirs succincte (ligne du temps) que le patient établit seul ou avec l’aide du psychothérapeute.
Elle va permettre au patient de comprendre que les souvenirs du passé sont réellement passés et que les stratégies développées dans le passé pour y faire face n’ont plus de raison d’être. Le cerveau comprend que l’événement est bien terminé. Nous sommes constitués de la somme de nos expériences, lorsque les émotions liées aux souvenirs s’estompent, le comportement change.
La répétition de la ligne de temps, permet la connexion entre les différents neurones sollicités grâce à l’imagerie mentale, et démontre au cerveau que les événements douloureux sont terminés.
Grace à la plasticité du cerveau, cette thérapie permet d’obtenir des fondations, un soi central solide en permettant la connexion entre le corps et l’esprit.

Les indications

Troubles anxieux – Dépression – Traumatismes – Troubles du comportement alimentaire – Addictions – Carences affectives, troubles de l’attachement

Thérapeutes référencés

Psychiatre, psychologue, psy-praticien sélectionné ayant tous suivis une Formation certifiée par l’organisation internationale d’ICV sous la direction de Peggy Pace, fondatrice de la technique

TÉLÉCHARGEZ LA BROCHURE COMPLÈTE

La thérapie familiale systémique

Extrait de l’article « La thérapie familiale systémique » dans le magazine Psychologies.

Article complet  ici

Sur les conseils de leur médecin de famille, monsieur, madame N. et leurs trois enfants (18, 16 et 11 ans) ont pris rendez-vous pour une consultation. Motif : les accès de violence du père. Ils entrent dans le bureau en file indienne. En tête, le père, grand et vif, maigre et musclé, s’installe sur la chaise la plus éloignée du thérapeute. La mère s’assoit près de lui. Les enfants se placent en rang à côté de leur mère et à l’opposé du père.

« Nous avons des problèmes de discipline », lance celui-ci, le regard perçant, visiblement très rigide.
« Qui est le shérif dans la famille ? interroge le thérapeute.
– Je suppose que c’est moi, répond le père.
– Etes-vous un shérif compétent ou incompétent ?
– Si j’étais compétent, nous ne serions pas là !
– Et vous Madame, vous êtes le shérif adjoint ou l’avocate de la défense ?
– Avocate de la défense, dit-elle, attristée.
– Compétente ou incompétente ?
– Malheureusement, très compétente. »

La mère, institutrice, apparaît irréprochable. Elle protège ses enfants et va même jusqu’à répondre systématiquement à leur place. L’isolement du père devient de plus en plus tangible. Il en souffre mais ne l’exprime pas.

Le membre symptôme

Pensant que le rôle d’un père consiste à assurer le confort matériel de sa famille, il a confié la charge éducative de ses enfants en bas âge à son épouse. Et une distance s’est effectivement installée entre lui et sa famille. Le fils aîné relate un incident traumatisant : « Un soir, tandis que je bavardais avec ma sœur dans sa chambre, mon père est entré, un paquet de cigarettes à la main. Il me les a jetées au visage, m’a attrapé par le cou et m’a poussé contre le mur en hurlant. » Le père s’explique. « J’avais une cartouche neuve dans mon armoire. Il y manquait un paquet. J’étais furieux et vexé qu’on ait cru que je ne m’en apercevrais pas. » « Non, rétorque le thérapeute, ce que vous n’avez pas supporté, c’est de voir deux de vos enfants parler ensemble. »

En effet, chaque fois que le père remarquait une complicité entre la mère et ses enfants, ou entre deux de ses enfants,son sentiment d’exclusion se ravivait. Ses accès de colère aussi. La violence de monsieur N., irrationnelle au départ, est en fait le symptôme d’un dysfonctionnement de toute la famille.

La psychothérapie s’est d’abord intéressée à l’individu dit « à problèmes ». Puis, en explorant ses relations avec ses proches, en observant leurs interactions, en repérant les alliances, les pouvoirs, les conflits, les coalitions, etc., elle a mis en évidence qu’une famille fonctionne comme un système. L’un de ses membres peut être « désigné » inconsciemment par les autres, pour porter la trace de la pathologie affectant tout le groupe. Ces familles sont alors définies comme dysfonctionnelles. L’expression de soi et l’épanouissement n’y sont pas possibles. La communication, généralement, est pathologique.

Le présent détient la solution

Les thérapies familiales systémiques sont très pragmatiques et ancrées dans le présent, car elles étudient les actions et réactions de chacun des membres de la famille pendant les séances. Elles cherchent ainsi à mettre à jour les échanges « malades » et à rétablir ceux qui favorisent une communication claire et saine. Elles se fixent un objectif précis qui fera naître de nouveaux équilibres relationnels. Pour elles, le problème trouve souvent ses sources dans des événements passés, mais seul le présent détient la solution.

En cela, elles diffèrent des thérapies familiales analytiques qui explorent davantage l’histoire transgénérationnelle pour « reconstruire » le passé refoulé. Elles utilisent les fantasmes et les rêves de chacun des membres, le transfert et le contre-transfert.

La thérapie de couple

Une thérapie de couple: qu’est-ce que c’est?

Lorsque l’issue d’un conflit ou d’une mésentente semble parfois inaccessible, entamer une thérapie « en couple » permet de comprendre les systèmes dans lesquels chacun des conjoint fonctionne, comment chacun ressent un même événement.

La thérapie individuelle n’exclut pas la thérapie en couple. Bien souvent, lorsque l’un des membre « bouge », il se trouve en décalage par rapport à son conjoint. C’est souvent le bon moment pour entreprendre une thérapie de couple.

La consultation en couple permet de refaire circuler une parole qui se trouve dans une impasse.

Le couple n’est pas la somme de deux personnes, mais une entité qui dépasse chacun des deux partenaires. L’équilibre entre les deux espaces individuels et celui  du couple peut être difficile à atteindre ou à maintenir.

La consultation est une occasion de prendre la crise comme point de départ pour une évolution positive. Il s’agit d’instaurer un cadre rassurant au sein duquel chacun peut exprimer ses attentes, craintes et désirs sans être jugé. C’est la base d’une meilleure compréhension des conflits afin de permettre idéalement une relation plus intense avec plus de flexibilité, tolérance et franchise.

En gardant à l’esprit que chaque couple est une entité unique. Je ne vais pas tenter de le réparer selon un modèle classique, sociétal, mais aider les personnes qui le constituent à le faire exister selon leurs désirs, leurs besoins, leurs choix, à partir de leurs ressources et leurs compétences.c’est peut etre mieux ainsi ?
Ou lorsque cela s’avère impossible, de bien quitter celui-ci sans totalement le dénigrer, le déformer, haïr son existence.

Pourquoi la thérapie de couple ?

  • Parce que la vie nous emmène parfois sur des chemins difficiles
  • Pour redonner une chance à son couple
  • Vous voulez éviter que vos problèmes ne prennent trop d’ampleur

A quel moment faire appel à la thérapie de couple ?

  • Vous ne vous comprenez plus
  • Vous ne communiquez plus de manière satisfaisante à vos yeux
  • La vie à deux devient pénible alors qu’elle devrait être basée sur l’amour et la compréhension mutuelle
  • Manque de confiance dans l’autre partenaire
  • Jalousie excessive
  • Infidélité
  • Addictions diverses entraînant des problèmes conjugaux
  • Violences verbales ou physiques dans le couple
  • Frustrations au sein du couple
  • Les mots séparation ou divorce sont employés
  • Vous voulez vous séparer dans de bonnes conditions

Vouloir se débrouiller par soi-même avant d’aller parler de ses problèmes de couple à un « étranger » est quelque chose de compréhensible.
Cependant il est préférable de ne pas attendre que les choses aillent déjà très mal pour consulter. En prenant le problème un peu plus tôt, vous pourrez résoudre plus facilement et plus rapidement la situation. Bien entendu, il va de soi qu’il faut consulter quand les choses vont très mal. A ce degré il faut consulter sans tarder avant qu’il soit impossible de faire marche arrière.

Nombreux sont ceux qui pensent qu’il est préférable de se taire afin d’étouffer les problèmes, que d’en parler ne va qu’amplifier les choses. Cependant vous risquez que ces problèmes s’aggravent au point de générer des conflits importants.

Le manque de dialogue, le fait d’avoir le sentiment de ne plus être compris par l’autre ou que chacun vit sa vie de son côté sont des situations que nous constatons souvent. Je vais travailler avec vous sur la communication, l’écoute de l’autre, de soi et à exprimer différemment vos attentes.

Comment ça se passe ?

J’offre un lieu d’écoute neutre, bienveillant et adapté sous forme d’entretiens ponctuels ou s’inscrivant dans la durée.
Il est impératif que participent aux entretiens les 2 personnes du couple.

L’approche systémique

Qu’est-ce que c’est?
L’approche systémique se distingue des autres approches par sa façon de comprendre les relations humaines. En effet, la personne n’est pas le seul élément pris en compte dans la démarche. Le psychologue accorde aussi une importance aux différents systèmes dont elle fait partie (familial, professionnel, social, etc.) de même qu’à l’histoire. Cette personne est influencée à la fois par ses intentions, celles des autres, et celles des possibilités du milieu et/ou du système et par ses apprentissages antérieurs.
Au fond de nous-mêmes se cache aussi ce que le monde nous a enseigné
L’idée principale est que l’histoire de la famille agit sur l’individu. Cet individu transporte avec lui des valeurs, des émotions et des comportements véhiculés par la famille et ceci depuis plusieurs générations. En fait, si un

e partie du système ne fonctionne pas bien ou éprouve des difficultés, cela risque d’affecter tout le système.

Par exemple :
  1. Quand deux personnes s’unissent, ce sont deux histoires personnelles qui s’unissent afin d’écrire une nouvelle histoire qui tient compte des deux premières.
  2. Quand une séparation a lieu, elle met en branle des mécanismes qui, eux aussi, proviennent de l’histoire antérieure.
  3. Quand s’ajoutent de nouveaux membres (naissances, unions), l’équilibre est modifié et les personnes doivent se réajuster. Il en est ainsi lors des séparations, décès, divorces et départ naturels de la maison.Même au travail, l’arrivée d’un nouveau membre modifiera les relations existantes et, souvent, ce dernier devra faire des efforts pour se faire une place.

Quels sont les différents types de psys ?  

En plus de l’aide et du support que peuvent nous apporter nos amis, nos parents ou un groupe d’entraide, il peut être vraiment utile de consulter un professionnel. Parfois, on s’y perd avec tous ces « psy ». Alors, qui consulter ? Un psychologue, un psychiatre, un psychanalyste, un psychothérapeute ?Même si leurs tâches se ressemblent sur plusieurs points, ces professionnels de la santé diffèrent les uns des autres tant par leur formation que par leurs moyens d’intervention.
  • Le psychiatre
    Il est un médecin spécialiste comme le cardiologue ou le chirurgien. De par sa formation (étude de médecine), il est spécialisé dans le traitement des troubles mentaux graves nécessitant, la plupart du temps, la prescription de médicaments. Parce qu’il est médecin, le psychiatre peut prescrire des médicaments. Il utilise aussi des techniques d’entretien et la psychothérapie pour traiter ses patients. En France, l’exercice de la psychiatrie est protégé, ce qui veut dire que tous les psychiatres doivent être des médecins spécialistes membres de l’Ordre des médecins.
  • Le psychanalyste
    Il utilise une des approches en psychothérapie : la psychanalyse, inventée par Sigmund Freud. Il s’agit presque toujours d’un psychiatre ou d’un psychologue qui a suivi une formation spécialisée en psychanalyse. Ni le titre ni l’exercice de la psychanalyse ne sont contrôlés en France. Il n’existe pas de formations diplomantes.
  • Le psychothérapeute
    Il est défini comme étant celui ou celle qui offre des services de psychothérapie. Ce titre n’est pas contrôlé en France; il n’existe pas de réglementation précise quant à l’exercice de la psychothérapie, et aucun programme universitaire ne mène à un diplôme de Psychothérapeute. Le titre de psychothérapeute peut alors être utilisé par des psychologues et des psychiatres qui offrent des services de psychothérapie, mais aussi par toute autre personne, qu’elle possède une formation adéquate ou non.L’intérêt grandissant pou
    r la psychologie a fait naître de multiples formes de  psychothérapies, de services en faveur de l’épanouissement personnel et de méthodes sérieuses ou farfelues. Devant cet état de fait, la prudence est de mise. Il est recommandé de s’assurer que la personne à laquelle on va s’adresser est un professionnel qui a reçu une formation adéquate, diplômant, et s’est engagé à respecter des règles d’éthique définies par le code de déontologie de sa profession.
  • Le psychologue
    Il possède une formation universitaire spécialisée en psychologie (niveau bac +5). Cette formation est centrée sur la compréhension du comportement humain et, pour les psychologues cliniciens, qui ont suivi des stages supervisés au cours de leurs études sur la capacité à être attentifs aux difficultés d’autrui. Le psychologue connaît les techniques d’entretien. Le psychologue peut recourir aux tests psychologiques pour évaluer les capacités intellectuelles, les aptitudes ou différents aspects de la personnalité de son patient.

    Le titre de psychologue est protégé, il est régi par un code de déontologie adopté le 25 mars 1996 par les principales organisations professionnelles. Cela veut dire que tous les psychologues doivent avoir une licence et une maîtrise en psychologie, ainsi qu’un D.E.S.S. ou un D.E.A. avec un stage professionnel, toujours dans la filière psychologie. Aujourd’hui, le DESS correspond au Master professionnel.

Mais quel est la spécialité du psychologue clinicien vis-à-vis des autres psychologues ?

Ce qui différencie la position du clinicien de celles des autres spécialistes de la psychologie, c’est la définition du mot clinicien qui signifie « cliné » au lit du malade. Il s’agit pour le psychologue clinicien d’être au service de la demande du sujet, qu’il place au centre de son intérêt professionnel comme personne en tant qu’individu et de manière globale,
dans toutes ses composantes, ayant besoin d’un accompagnement éventuel.